lundi 2 juin 2014

Pourquoi j'ai arrêté médecine, après 4 années d'études.

Aujourd'hui, c'est 3615mylife, parce que beaucoup de personnes m'ont posé la question sur ce choix, et parce que mon expérience pourra peut-être en aider certains.

Non, je n'ai pas toujours été entrepreneuse. Ma formation initiale n'a rien à voir avec mon métier actuel de chef d'entreprise : j'ai débuté mes études supérieures par 4 années de fac de médecine.

Ça faisait longtemps que je voulais faire ce métier. J'en rêvais, j'étais vraiment motivée par cet univers fantastique de la médecine.
J'ai fait ma première année deux fois, ayant loupé le concours à 20 places (et malgré la somme de travail énorme, j'en ai vraiment de bons souvenirs). Ensuite, j'ai enchaîné les cours, les TP, les stages durant les années suivantes.


Je me suis mariée, et j'ai attaqué ma 4ème année (DCEM2) : c'était un cycle plutôt difficile, vu que commençaient les révisions échelonnées sur 3 ans pour le terrible concours national de 6ème année de médecine ! On alternait 6 semaines de cours - 6 semaines de stage à plein temps.
Et là, grosse remise en question.

Je crois que CHAQUE étudiant, entre la 4ème et la 6ème année de médecine, se dit au moins une fois "Je veux arrêter". Je me suis dit ça. 
Et ça a fait écho avec cette pensée que j'avais eue avant de m'inscrire à la fac, comme chaque année, en juillet : "Est-ce que je me réinscris vraiment ? Je ne veux pas abandonner mes amies en cours de route ...". - cette année-là, on devait composer un petit groupe de 4 qui durait pendant les 3 ans de préparation.
Je n'ai parlé à personne de ça, ça m'a traversé l'esprit, c'est tout, je me suis inscrite.

Et puis 2 mois après le début de l'année, la remise en question était là. Est-ce que je voulais vraiment continuer ? pendant presque un mois, j'ai réfléchi. Seule, avec Dieu, avec mon mari, avec ma famille et mes amis. 


Il n'y a pas eu une seule raison à cette décision d'arrêter, mais c'est vraiment un ensemble de choses qui ont abouti à ce choix :
- le métier de mes rêves était en fait bien différent de la réalité : plus je montais en grade, moins je passais de temps avec le patient
- le gros mensonge de la 1ère année de médecine : on te fait croire qu'une fois que tu as réussi le concours, c'est peinard. FAUX ! J'étais à 4 années d'études, et il m'en restait 6 minimum devant.
- la vision de l'avenir à 22 ans était différente de celle de mes 18 : maintenant, j'avais envie de fonder une famille, et d'avoir du temps pour m'en occuper.

J'ai choisi de prendre une décision et de m'y tenir : aujourd'hui, je suis très heureuse !
Je n'ai pas regretté mon choix, bien que ça me fasse un petit pincement au cœur de ne plus être tout le temps avec mes amies - mais on se voit très régulièrement.
Et vraiment, je ne regrette pas du tout d'avoir fait ces 4 années de médecine, elles ont été formidables, très riches, intéressantes, intenses, je les ai aimées.

Ce qui a été dur, c'est d'annoncer aux gens que j'arrêtais, et de devoir me justifier systématiquement. Beaucoup - la majorité - n'ont pas compris. Dans la pensée commune, médecine, c'est l'apogée, le nec-plus-ultra, le must quoi. Mais cet univers à la fois extraordinaire et terrible est difficilement compréhensible sans avoir été immergé dedans ...

Deux mois après avoir arrêté la fac, j'ai eu la grande joie de créer mon entreprise <3 C'est une aventure formidable - mais je vous la raconterai dans un prochain article !


Des questions, des remarques ? Laissez-moi un commentaire !

Lisez maintenant mon bilan, trois années après avoir arrêté la fac : c'est ICI.

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64 commentaires :

  1. Olalala. Ton article me parle tellement! Déjà je me disais que je prenais plaisir a te suivre car on a un peu le même parcours : même âge, et toutes les deux a la tête de notre petite entreprise. Mais la, je me suis totalement retrouvée dans ton article ! Moi aussi j'ai fait 4 années d'études supérieures a l'université et moi aussi j'ai tout arrêté et j'ai créé mon entreprise et j'en suis heureuse ! Mais comme toi, ça a été dur et ça l'ai toujours de devoir me justifier (j'ai fait 4 années de lettres modernes et une prépa' d'orthophonie) donc annoncer que je ne vais plus être ni orthophoniste ni prof mais créatrice de bijoux, et bien ça n'est pas facile! Mais j'ai adoré ces 4 années de lettres et je ne les regrette absolument pas. Mais aujourd'hui encore je me pose des questions sur mon avenir, même si au fond de moi je sais que je suis pleinement épanouie en créant mes bijoux. Je suis inscrite à une formation à distance d'orthophonie jusqu'en 2015... Bref, je te comprends totalement ! :) Bonne soirée, et il est génial ton blog, je l'ai découvert depuis peu, et maintenant j'attends tes articles avec impatience ! ;)

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  2. Christelle Menut2 juin 2014 à 18:31

    Je pense qu'il faut beaucoup de courage pour arrêter, faire le choix de changer. En France, à 18 ans , il faudrait qu'on sache ce qu'on veut faire dans la vie , parfois on le sait déjà et parfois c'est le temps qui nous l'apprend. J'admire ton courage et je suis convaincue que tu as fait le bon choix. Il faut aimer le travail qu'on fait. Pour toi les bijoux c'est plus qu'un métier c'est une vraie passion. Rien de plus épanouissant que de se lever le matin et de se dire "Chouette c'est l'heure de bosser".
    Bel article. Merci pour ce partage très personnel.
    D'ailleurs je précise que tu n'as même pas à te justifier. Souvent des gens ne comprennent pas nos choix. Ce n'est pas important. L'important est d'être en accord avec toi-même et d'être bien là où tu es en faisant ce que tu voulais vraiment faire.


    Bises
    Christelle Menut

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  3. Karolina Geraldes2 juin 2014 à 18:37

    Aaaaaah mais je savais pas que tu avais fait "autant" d'années d'étude en médecine en fait. Heureuse de te voir heureuse :)
    J'ai un parcours complètement différent ^^ à personne unique parcours unique également ;)
    Je suis fan de ton blog (au cas où ça ne se verrait pas hihihi) et surtout fière que Dieu t'ait mis sur mon chemin.
    Bonne continuation 💙

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  4. C'est vrai que chaque parcours est unique !
    Je suis aussi contente qu'on se connaisse et j'espère qu'on pourra approfondir cette amitié créée si rapidement :)
    Bisous <3

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  5. Merci beaucoup pour ton commentaire !
    Autant j'aime beaucoup les week-ends, autant je suis toujours contente d'être Lundi (contrairement à la majorité apparemment), mais c'est peut-être autant dû au caractère qu'au métier ;)
    C'est gentil de dire que je n'ai pas à me justifier, mais rares sont les personnes qui le voient du même oeil que toi ;) et même si elles ne me demandaient pas les raisons (ce qui arrivait très rarement), l'incompréhension et le jugement se sentent très bien.
    Bisous :)

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  6. Ah ben c'est chouette de se retrouver, on se sent moins seules ^^
    D'habitude, celles qui se lancent dans l'AE pour faire des bijoux sont plutôt des mères au foyer, alors en tant qu'étudiantes, ça change (et c'est difficilement compris, effectivement).
    Après pour ma part, je n'ai pas arrêté mes études pour me consacrer aux bijoux : c'est après avoir arrêté que j'ai voulu créer mon entreprise :)
    C'est courageux de ta part de faire des études à distance !! Ça doit être difficile !
    Merci en tout cas pour ton commentaire et tes compliments ;)
    A très bientôt !!

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  7. merci pour ce témoignage ! Je suis convaincue que pour être heureux dans la vie il faut faire ce qu'on veut vraiment, et pas ce qu'il faut. Alors bravo d'avoir assumé ce choix :)

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  8. C'est sûr que d'un point de vue extérieur c'est plutôt difficile à comprendre surtout quand on a raté 2x la première année, c'est un grand échec et c'est vraiment difficile à vivre... Mais le plus important au fond c'est d'être heureux, et je comprends ce que tu dis quand tu dis qu'il te restait encore 6 ans d'études... Je viens de terminer ma 4e année d'études supérieures et je me dis qu'encore 2 c'est largement suffisant, réviser comme un dingue pour les partiels, ça va bien 5 minutes... Après je ne suis pas sûre que le métier que je vais faire si j'arrive au bout me comblera autant que si j'avais fais médecin, vu que j'ai toujours voulu faire ça... Mais bon si j'en suis là maintenant c'est que ça devait se passer comme ça, et il ne faut rien regretter. En tout cas très bel article Loïs et je te souhaite une bonne continuation :)

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  9. Avec plaisir :)
    Oui, c'est vrai, mais la pression sociale (consciente ou non) dicte bien souvent les choix qui devraient être personnels ... je déplore vraiment le manque d'information au niveau de l'orientation au collège/lycée (même si ça n'a pas été mon cas).
    Merci pour ton commentaire :)

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  10. Tu as eu le courage de poursuivre ton rêve même si il a changé!! :)

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  11. Je me demande si c'est du courage ... beaucoup de personnes me disent ça, mais en réalité, c'était plus facile d'arrêter. Le vrai courage, ça aurait été de continuer ! ;)
    Non mais je comprends ce que tu veux dire, c'est chouette de pouvoir faire de sa vie quelque chose qui nous plaît vraiment :)

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  12. Coucou Julie :)
    Je comprends tout à fait que ce soit encore dur pour toi, j'ai plusieurs amis qui vivent moyennement le fait de ne pas avoir eu le concours. Alors c'est facile de dire de passer à autre chose, mais en tout cas je peux t'assurer qu'on idéalise quand même vraiment ce métier. Alors oui, il est beau, mais il y a plein d'autres métiers tout aussi intéressants, et avec lesquels tu peux avoir une vie personnelle à côté.
    J'espère vraiment que le métier que tu feras te comblera et qu'au final tu seras heureuse là aussi :)
    Merci pour ton commentaire en tout cas !!
    Bisous !

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  13. Très intéressant ce que tu nous expliques là...
    Et cette remise en question...et cette douloureuse révélation pour ceux qui te voyaient déjà...avec tout ce que l'inconscient collectif véhicule autour d'une des plus gratifiantes formations...

    Etre soi, au risque de décevoir les autres...
    Tout me parle dans cette expérience de vie...
    Courageux de l'avoir racontée.

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  14. Merci pour ton partage ici et sur le forum :)
    C'est vraiment incroyable comme la profession de médecin est adulée, je ne le pensais pas autant jusqu'à ce que j'arrête.

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  15. Bravo pour ta maturité et ta liberté de choix :)

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  16. Merci d'être passée ici et sur le forum et de partager ton avis :)
    Maintenant, j'ai 24 ans car ça fait deux ans que j'ai arrêté la fac, cet article a mis du temps à être écrit ;)

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  17. moi je trouve ça fou de toujours devoir justifier ses choix...
    ça ne regarde personne le pourquoi du comment...

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  18. Auprès de ses proches, c'est normal.
    Après je ne sais pas si c'est spécifique à ces études, mais arrêter médecine alors qu'on a réussi le concours = gros sacrilège donc tu as intérêt à avoir une bonne raison.
    ...

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  19. normal je ne sais pas, disons qu'on se sent plus l'obligation de s'expliquer auprès de ses proches et on a peut-être plus envie de se confier à ses proches aussi...
    mais après qu'on réussisse ou pas je pense perso qu'on n'a pas a se justifier... mais ce n'est que mon avis...
    bonne journée à toi


    Le 6 juin 2014 10:30, Disqus a écrit :

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  20. Mademoiselle Hortensia29 juillet 2014 à 14:38

    Perso, j'arrête le droit après 8 ans d'études, alors je comprends totalement ce que tu resens. Le fait d'en parler est difficile, beaucoup de gens ne comprennent pas: du moment que tu réussis alors tu devrais continuer, comme si tu n'avais pas de bonne raison de vouloir arrêter. C'est un choix difficile à assumer et personnellement je n'ai pas encore assez de recul... Mais il faut vraiment tenir le cap car c'est notre vie et aucun autre ne la vivra à notre place.

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  21. C'est rigolo, car je retrouve dans certaines de tes phrases ce que j'ai pu ressentir quand j'ai annoncé que je démissionnais de l'éducation nationale quelques mois après avoir décroché le sésame de professeur des écoles, après une année de préparation au concours acharnée.
    ;)

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  22. Wow, pas mal dis donc dans le genre toi aussi ;)

    "Bien sûr que non tu n'as pas de bonnes raisons d'arrêter, attends c'est déjà tellement bien d'être arrivée jusque là, et tu vas tout lâcher ?" ...

    Mais d'un côté c'est aussi en répondant aux gens qui te feront des réflexions du genre que tu t'affirmeras et ça te permettra de prendre du recul.
    En fait, la réussite professionnelle (selon les gens) n'est pas le summum d'une vie, en tout cas pas de la nôtre. Maintenant je suis auto-entrepreneur, et pour beaucoup, comme je travaille à la maison, c'est les vacances toute l'année.
    A nous de changer les préjugés, le meilleur métier est celui qui nous correspond !


    Je te souhaite bon courage en tout cas, la période post-arrêt n'est pas la plus facile.
    Bises !

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  23. Cette décision n'est pas simple à prendre, et pas facile à défendre non plus ... Certains métiers ont la côte plus que d'autres, donc les gens comprennent plus difficilement nos choix, malheureusement.
    Du coup tu as bifurqué sur autre chose ?

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  24. L'essentiel, c'est que tu ais su rebondir vers quelque chose qui te rend heureuse. Changer de vie et dévier de trajectoire n'est jamais facile et j'admire en tout cas ta capacité à assumer tes choix :D Finalement, ce qui compte vraiment c'est que tu sois bien :)

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  25. Exactement :)
    Merci pour ton passage ici en tout cas <3

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  26. J'ai arrêté la fac de droit...qui était aussi mon rêve d'enfant !
    Parfois des remords, mais pas de regrets.
    Aussi ce pincement au Coeur, et des justifications pour expliquer le pourquoi du comment !
    Si j'avais la possibilité aujourd'hui, je reprendrai mes etudes sans hesiter !

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  27. Merci pour ton témoignage !
    Et tu ne peux vraiment pas reprendre ?

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  28. Salut! J'ai quant à moi arrêté medecine au cours de la deuxième année... j'admire ta force de caractère parce que de mon côté, je ressens plutôt de la nostalgie en repensant à la médecine, 6 ans plus tard, je n'en ai toujours pas fait le deuil... bonne continuation!

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  29. Hello Ophélie,
    C'est normal de ressentir de la nostalgie ... mais c'est différent des regrets je trouve ! vu que tu parles de deuil, tu regrettes ton choix ? Qu'as-tu fait après si ce n'est pas indiscret ?
    A bientôt :)

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  30. J'ai fait 4 ans de droit, travaillé 2 ans en tant que responsable RH pour finalement reprendre des études de kiné... Le domaine médical me manquait, je regrettais effectivement mon choix, mais je ne me voyais plus reprendre en P2 à 25 ans. Drôle de parcours...!

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  31. Wow, effectivement atypique :)
    Merci pour ton témoignage !

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  32. Coucou !
    Je finis difficilement ma 5ème année de médecine, je n'en peux plus et ne rêve que d'une chose : me reconvertir ! Ton parcours m'intéresse beaucoup, j'ai fait mille recherches et ne trouve aucun moyen de réintégrer une formation autrement qu'en recommençant tout à zéro.
    Je suis dans un tel état de ras-le-bol que je ne projette dans rien d'autre que des vacances. C'est angoissant et je suis perdue.

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  33. Hello Pauline,
    J'en parlais justement avec mes amis qui rentrent en D4, et on pensait qu'il n'y a pas une seule personne qui n'ait jamais eu envie une fois dans ces études d'arrêter. J'ai aussi des amis qui ne se sentent pas à leur place et auraient envie de faire autre chose ... mais ne savent pas quoi !
    Effectivement, tu auras beau avoir fait 5 ou 6 ans d'études, c'est tellement spécifique qu'il n'y a presque aucune équivalence. Après, il existe des tas de BTS ou DUT qui sont assez courts et peuvent déboucher sur des boulots très intéressants. Je crois que le mieux serait d'essayer de trouver un professionnel qui puisse t'aider, car il y a beaucoup d'études dont on ignore l'existence !
    Je te souhaite de tout coeur bon courage, et j'espère que tu vas trouver quelque chose qui te correspondra totalement !

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  34. Christophe De Abreu Peixe5 septembre 2014 à 17:08

    Bonjour à toi! Je serais réellement de te poser quelques questions. Moi c'est l'inverse, aujourd'hui j'envisage une reconversion dans la médecine et ton parcours m'interresse. Ce m'a interpeller est l'idée que tu avais moins de temps à consacrer aux patients. Donc si on peut avoir le moyen de contacter ça serai super. Merci d'avance, Chris.

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  35. Christophe De Abreu Peixe5 septembre 2014 à 17:10

    Ok il y a des mots d'oublier (c'est la faute de Siri) lol

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  36. Hello Christophe, voici mon adresse mail, je peux essayer de répondre à tes questions : lesbijouxdelois[at]gmail.com

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  37. Bonjour Lois,
    Moi aussi j'ai arrêté médecine après 7 ans et demi (deuxième année d'internat).Pourtant, j'ai adoré mes études et si c'était à refaire, je le referais! J'ai appris tellement de choses mais la réalité du terrain ne me correspondait pas et j'ai besoin de temps pour moi. J'ai mis un an à me décider, à chercher une nouvelle voie mais je ne voulais certainement pas continuer de me plaindre ou devenir aigrie. J'ai finalement sauter le pas en février 2009, en mai je passai le concours pour rentrer à l'IUFM, en septembre, j'ai commencé à préparer le concours et en juin 2010 je l'avais .J'ai commencé à être rémunérée en septembre 2010, soit un an et demi après avoir arrêter. J'avais mis des sous de côté, je suis retournée habiter chez ma mère et je bossais le dimanche matin dans un supermarché comme boulangère, crémière, charcutière, loin de la médecine mais j'étais libre. Je suis maintenant professeur des écoles depuis 4 ans.

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  38. Hello Silvi,
    Wow, merci pour ton témoignage ! Et bravo pour ton courage d'avoir arrêté, et puis d'avoir passé un énième concours :)
    Félicitations pour ce "nouveau" job, j'espère que tu y prends beaucoup de plaisir :)
    A bientôt !

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  39. Salut Loïs,
    J'aime beaucoup ton témoignage. Si je suis tombée dessus ce n'est pas pour rien, je suis en deuxième année de médecine (primante...) et même si j'adore l'ambiance (je suis fêtarde donc...) j'ai l'impression de ne pas être à ma place dans ces études (bon c'est le début aussi!). Je pense que j'ai beaucoup changé et mûri pendant ma P1 et je m'en suis rendu compte durant l'été.
    J'ai découvert une passion formidable : le spectacle. j'ai plus ou moins grandit dans cet univers avec mes parents, mais je n'avais jamais pensé y travailler. Comme j'ai toujours eu de bons résultats mes parents m'ont plutôt poussée à faire de bonnes études (je ne me posais pas de questions en fait). Bref aujourd'hui je passe beaucoup de temps à faire des recherches à ce sujet et à me remettre en question.
    J'ai vraiment peur que ça passe pour une décision hâtive et pas réfléchie auprès de mes proches, et moi même j'ai un peu de mal à réaliser que j'ai envie d'autre chose...

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  40. Hello Lucie,
    Merci d'avoir partagé ton témoignage ici :)
    La P2 est une année relativement tranquille, alors profite de ce temps pour réfléchir. Je connais des gens qui ont suivi le courant là où il les emmenait, sans forcément réfléchir, et qui sont maintenant en D4, et grosse remise en question. Et du coup c'est plus dur.
    Après si tu as déjà des doutes en P2, je crois que c'est bon d'en tenir compte et de ne pas "perdre" du temps, même si ces années sont intéressantes. Petite astuce que j'avais mise en place : j'avais pris le temps de faire un tableau, avec les raisons pour lesquelles continuer, et celles qui étaient plutôt contre. Même si tu ne prends pas de décision tout de suite, l'écrire ça aide vraiment à y voir plus clair.
    Tu as le temps de réfléchir, tu n'es pas obligée de prendre ta décision tout de suite. Après sache que dans ton entourage, même pour les plus proches, très peu de gens vont comprendre ton abandon de ces études, et encore moins te soutiendront ... C'est pas forcément facile mais ça vaut vraiment le coup de faire ce qu'on aime <3
    N'hésite pas à m'envoyer un mail si tu veux en parler un peu plus : lesbijouxdelois[at]gmail.com
    A bientôt !

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  41. salut lois .. alors moi je suis en fin de 6eme annee de medecine , je vais etre interne au mois de novembre 2014. et la je veux pas finir mes études !!!! pendant les 6 ans de medecine javais qu'une objectif c'est de passer les examens sans m'interesser a ce que je fais . du coup la medecine ne m'interesse pas et le fait de prendre ce post interne me stresse enormement. et je sais pas comment faire ne pas prendre ce post. si je vais pas c'est abandon de post ( jai pas besoin de me compliquer la vie encore ) , si je fais que 3 mois et que jarrete brutalement , je vais me faire griller , je me vois pas tenir 6 mois ni 1 an ....


    jaurais du arreter medecine lorsque jetais en 2eme année .. mais mes parents m'ont dit de continuer ( je leur en veut pas , jaurais du etre plus ferme !!) et tant que je passais les examens ben je continue ...et la je vais etre interne non motivée , sans connaissance car jai tiré la chasse d'eau. suis pas motiver pour reprendre les cours ( reorientation ). et je suis en train de tt faire pour ne pas prendre ce post... genre aller voir la psy en esperant quil me fasse un certificat medical disant que je pourrais pas assumer mon travail!!! faire des crises angoisse devant mes parents !!!!



    jai impression qu'on peut pas demissioner brutalement de son post interne..


    aidez moi svp !!!

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  42. Hello Tracy, je vous conseille de prendre un peu de temps pour réfléchir, vous pouvez faire une année sabbatique. Il faut en parler autour de vous, à vos parents, mais aussi au référent des internes dans votre fac pour vous faire conseiller : ne surtout pas rester seul est primordial !

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  43. Bonjour Loïs ! Je découvre ton blog... Grâce à cet article ^^

    Je suis étudiante en troisième année de médecine et je me pose des TONNES de questions. J'ai fait ma première année. J'ai bossé (job étudiant tout l'été). J'ai fait une deuxième première année, que j'ai eue. J'ai bossé tout l'été. J'ai fait ma deuxième année de médecine. J'y suis entrée très naïve et très motivée, me disant que j'allais enfin faire de la vraie médecine... Ou pas. J'ai fait un premier semestre impeccable en dépit du manque d'intérêt évident pour mes cours. J'ai fait un deuxième semestre catastrophique, j'ai tout repassé aux rattrapages = j'ai passé mes vacances à réviser. Mais j'ai eu mon année, je suis passée en troisième année. J'étais déjà épuisée et ça n'a pas été en s'améliorant. Au premier semestre, de gros soucis d'argent, je suis sûre de moi : je signe le CESP (contrat d'engagement au service public). En février, je reçois les résultats du premier semestre. Je pensais avoir loupé une ou deux matières, j'ai loupé les 4 principales. Je me décourage. J'essaie de me remettre au boulot, je m'acharne, j'en tombe malade, je ne reprends pas les cours, je suis au fond du lit, je vais voir mon médecin qui m'envoie dans un CMP et bim, le mot est dit : "Mademoiselle, vous faites soit un burn out, soit une dépression". Ok...

    Je suis en arrêt maladie pour le reste du semestre. J'en profite pour me remettre en question, pour mener des projets qui me tiennent à coeur à bien, etc. Au début, je pensais que c'était le pire qui pourrait m'arriver ; au final, je me dis que ça m'a permis de reprendre du recul et de me remotiver.

    J'ai repris depuis 2 mois, pourtant motivée... et je suis déjà sur les rotules. Et j'ai une peur monstre. J'ai l'impression que continuer médecine me ménera à nouveau à la dépression. Je n'ai le temps de rien : manger tranquillement, dormir sainement... ça fait 3 semaines que je cherche le temps de me faire les ongles et 6 semaines que je promets à une copine qu'on se trouvera une soirée pour aller au ciné. Pourtant, j'ai tout essayé pour gérer mon stress, mon emploi du temps, etc. Mais non, ça ne va toujours pas. Mes études ne me stimulent plus et même l'idée de devenir médecin... Me laisse de marbre. Je suis perdue.

    ça me tue d'entendre les profs nous dirent qu'on "est pas là pour faire la fête". Et ma mère me dire qu'on ne devient pas médecin sans sacrifices. Je trouve qu'il y a une nuance entre faire un sacrifice du genre "avoir une vie rangée" et un sacrifice du genre "ne plus avoir une seconde de répit, avoir la boule au ventre, des responsabilités de ouf, etc.".

    Et j'ai peur. Parce que si j'arrête mes études, je dois rompre mon contrat CESP. C'est-à-dire rembourser 20 000 euros à l'Etat. J'ai l'impression d'avoir le choix entre être malheureuse mais ne pas craindre pour ma sécurité matérielle ou avoir une chance d'être heureuse en partant avec une dette monstrueuse dans la vie, signe de ma propre bêtise.

    Et comment expliquer ça aux autres ? ça ne devrait pas être pris en compte mais... C'est tellement énorme.

    Désolée pour le roman mais, pfiou, ça me fait du bien d'en parler car en te lisant, en lisant les commentaires, etc., j'ai moins l'impression d'être dingue...

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  44. Coucou,
    Comme je comprends ton dilemme ... Je ne peux que te conseiller d'aller en parler avec un responsable de ta fac, si déjà en D1 c'est problématique à ce point, effectivement ça paraît difficile de continuer ... Et honnêtement la charge de travail augmente vraiment à partir de la 4ème année.
    Le regard des autres, basta, ça ne doit pas t'empêcher d'avancer. Si tu arrêtes tes études, ça sera difficile à ce niveau-là, mais ça finira par aller. Après, pour ton prêt, c'est plus problématique. C'est pour ça que je réitère mon conseil d'aller en parler avec quelqu'un de la fac, je pense que tu n'es pas la première dans ce cas-là et qu'ils pourront t'aider.
    Je te souhaite vraiment plein de courage, ce n'est pas facile, mais ça vaut le coup de se battre pour faire ce qu'on aime - ou ne pas faire ce qu'on aime plus : promis !
    A bientôt, n'hésite pas à me recontacter pour me dire où tu en es !

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  45. Bonjour Loïs, je suis actuellement en 1ereS où je me débrouille sans pour autant briller. Depuis mes 11ans j'ai développé je ne sais comment une envie de devenir orthdontiste. Je n'ai jamais eu de doute là dessus, j'ai conscience du travail qui m'attend mais je doute de ma capacité à réussir. Je vois mes amies en première année qui vivent une année sans pouvoir prendre leur souffle. Certaines qui sont en 4eme année qui continuent sans plus savoir pourquoi. Je me pose donc des questions sur le fait que ce soit vraiment ce que je vais faire. A part Médecine je n'ai aucune idée de ce que je souhaite faire. Merci d'avoir lu en espérant que tu puisses m'aider. Bonne journée

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  46. Salut Salomé,
    C'est vrai que les études d'odonto sont longues aussi, mais pas autant que celles de médecine. Après c'est tout à fait normal que tes amies en "bavent" la première année, personne n'est préparé à fournir autant de travail vu qu'au lycée on ne nous a jamais demandé ça ! Si ça peut te rassurer, en première j'avais des résultats moyens (ou plutôt pas terribles dans les matières scientifiques et excellents dans les autres, cherchez l'erreur), mais malgré la difficulté j'ai vraiment aimé la 1ère année de médecine, et mes résultats ont été bons (la première fois, j'ai loupé le concours à quelques places, et la 2ème fois j'ai réussi donc ^^). Ce n'est pas parce que quelqu'un est premier de classe au lycée qu'il va forcément réussir le concours, et inversement !
    Moi aussi ça faisait très longtemps que j'avais envie de devenir médecin, mais ce n'est pas parce que tu entends dire que c'est dur qu'il ne faut pas essayer, tu pourrais passer à côté de quelque chose de super !
    Par contre, je ne sais pas le niveau de difficulté de la suite des études d'odonto ... le mieux serait que tu en parles avec un étudiant qui est actuellement dedans.
    En tout cas je n'ai pas écrit cet article pour dire "ne faites pas médecine", mais pour parler de mon expérience et dire qu'arrêter n'est pas la fin du monde ;)
    N'hésite pas à me recontacter si tu as besoin. A bientôt !

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  47. ben respect?? voila qqun qui a la conscience ouverte:la medecine allopathique est un gros mensonge .C'est juste une question de pouvoir et ego mais elle soigne rien,elle ne fait que mettre des pansements sur les plaies, les pathologies...ne repart que les consequences mais elles ne traite jamais les causes ,au grand jamais.combien de mort par an du au medocs??à de faux diagnostics?? pourquoi empecher d'autre profession de santé d'exister?? le monopole, pourtant croyez moi ou pas mais depuis que je frequente des medecines alternatives,douces...ma vie a changé ainsi que celle des personnes qui sont soignées par ces medecines.
    Ouvrez les yeux,on vous ment et au moins toi tu le dis clairement.
    Allez chercher la cause du probleme pas colmater la consequence qui ne fait que retarder le probleme.
    Arretez de croire que lombalgie est un diagnostique,ca veux rien dire,juste 'qu"il a mal aux lombaires"supers le diag de fou.Arretez de faire des laminectomie de L1 A L5 car le patient a un sciatique, ca se debloque, le problem vient ailleurs surement.
    Voyez plus loin que le bout de votre nez.
    vive la chiropratique,l'osteopathie,la naturopathie,acupuncture,la medecine chinoise,tibetaine....et marre de payer 22€ le doc pour qu'il nous empoisonne avec les medocs des labos.
    Stop d'etre des moutons.
    Feliciation encore et merci pour ta sincerité.

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  48. Bonsoir,
    Ceci n'était pas du tout le sujet de mon article, j'explique seulement pourquoi j'ai arrêté la fac et en aucun cas je ne crache sur la médecine que j'ai apprise, même si sur quelques points je ne suis pas forcément d'accord. Je pense que c'est un autre débat ;)

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  49. Bonjour Loïs,
    Je suis en premiere année de médecine, j'ai eu mes résultats our mes partiels et j'ai decalé mes reponses en ue1 où j'ai eu 3 au lieu de 18. Du coup j'ai fais les fameuses seances d 'argumentation et malheureusement le jury ne veux pas prendre en compte ma veritable note mais me propose le redoublement immediat ( sous reserve de mon 2nd semestre ) or je me dis que souffrir encore une année comme ça pour au final augmenter la charge de travail et finir à 28 ans ( dans le meilleur des cas) et me consacrer uniquement à mon travail, ce n'est pas la vie que j'imaginais. Je tenais a te remercier pour ton trmoignage car il m'a aidé a prendre ma decision.

    Je te souhaite bon courage pour la suite.

    Cordialement, Mr.A

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  50. Hello,
    Ah mince, c'est dommage pour le décalage de tes réponses, je suis désolée pour toi ! Après, si ça t'a aidé à prendre conscience que c'étaient des études trop longues et coûteuses en terme de temps pour toi, tant mieux que tu t'en rendes compte maintenant plutôt que dans 4 ans :) comme ça tu peux te réorienter plus rapidement.
    Du coup ta décision est prise ? Après, la plupart des gens qui ont eu le concours n'arrêtent pas, et donc n'écrivent pas forcément de témoignage à ce sujet, alors je ne veux pas que mon article te fasse penser qu'arrêter est la meilleure chose à faire ;) il est important de bien prendre le temps de réfléchir ! tu as encore quelques mois devant toi, jusqu'à cet été :)
    En tout cas, ce n'est pas simple, alors bon courage à toi surtout !
    Loïs

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  51. Moi aussi je suis en DCEM2 (DFASM1 maintenant), 4ème année de médecine, et je dois avouer que la désillusion de la P1 à l'externat (qui commence en 4ème année) est terrible ... :

    - l'hopital n'est en réalité qu'une ENTREPRISE, où la hiérarchie est très pesante, tout le monde joue le lèche-bottes avec son supérieur hiérarchique, à tous les niveaux, les externes, les internes, les cadres, les infirmières, les chefs de clinique (environ 30 ans) et même les PH (les médecins : 35 ans et souvent ++).
    - la loi n'est jamais respectée : les internes travaillent souvent + de 80 voire 100 heures sans repos de gardes par semaine, en devant en + se former à coté quand ils rentrent chez eux, pour un SMIC et plein d'heures non déclarées. Tous sont méprisés, sauf de rares exceptions.
    Faire l' "emmerdeur" revient souvent à mettre une croix définitive à sa carrière
    - l'hopital est géré par l'administration, qui veut faire du chiffre, des stats, et ne coule pas grâce à l'exploitation. Je ne parle même pas des médecins étrangers qui sont exploités sans pitié par la non reconnaissance de leur métier, et donc subissent les mêmes misères que les internes d'ici, en travaillant en tant que FFI ... C'est vraiment une honte.
    - l'hopital veut faire plein de publications, d'études ...
    - le privé n'est pas mieux loti...
    - quant au libéral, si on a survécu à l'internat, ce n'est pas une tasse de thé, il faut vraiment travailler un bon 50-55h par semaine pour rentabiliser les charges, impots, cotisations,... gérer toute la paperasse au quotidien, les patients-clients-consommateurs-pressés-connaissant tout via internet. Alors, là, oui la vocation en prend une claque.
    - On peut rajouter la formation continue toute la vie : 50% de connaissances médicales obsolètes en 7 ans : on est étudiant toute notre vie.
    - Les gardes des urgences, qui sont un vrai calvaire, pas trop en tant qu'externe, mais à partir de l'internat,... d'ENORMES RESPONSABILITES, des bagarres du genre ne l'hospitalise pas sinon t'es mort, ne surtout pas reveiller le chef (qui est payé pour ça), des menaces de procès, la fatigue, le bip qui vous hante dans vos cauchemars, le stress et les réveils avec le coeur qui panique. Pas étonnant que les suicides et burn out soient si élevés dans le domaine médical...
    - et encore, je suis sympa, je ne termine pas le portrait.

    A côté de ça, les études sont très intéressantes, passionantes, et agréables, mais on tombe de très très haut dès qu'on met le pied dans le vrai métier. Faut vraiment avoir une envie pathologique de souffrance pour endurer cette vie tout la vie..

    Il est encore temps de se remettre en question !!

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  52. Ton résumé est intéressant, parce qu'effectivement beaucoup de points sont à revoir. Ce sont des études et un métier vraiment à part, mais c'est difficile de s'en rendre compte quand on n'est pas dedans. Après, comme tu le soulignes, il y a aussi de très belles choses :)
    C'est bien de prendre du recul ! Allez, courage :)
    Merci pour ton passage ici en tout cas !

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  53. Salut Loïs, et merci de ta réponse rapide :)

    En
    effet, j'ai pris du recul par rapport à tout ça, sinon je ne pourrais
    pas dire les choses de façon aussi concise et peu sentimentale (enfin
    j'espère que j'ai été objectif et pas pleurnichard, c'est pas mon genre
    de toute façon).

    Je me suis particulièrement rendu
    compte de tout ça depuis que même mes collègues externes jouent à chacun
    pour sa peau, et n'hésitent pas à m'utiliser pour atteindre leurs
    objectifs, à mentir, à faire bonne figure devant le chef,...

    Au final, être médecin est un métier comme un autre (à part les médecins bénévoles), qui peut apporter plus de satisfaction, mais aussi beaucoup de déception.

    Ah, si les gens de bonne volonté pouvaient tous vivre ensemble, et ceux de mauvaise volonté tous seuls, ce serait tellement bien !

    Quant à moi, je ne sais pas où je vais, mais je ne tire plus aucun plaisir des disputes de PUPH pour savoir s'il faut faire l'echo endo ou le scanner à J3 et pas à J4, savoir si la contre indication est absolue ou pas, et que dans le dernier article du Lancet, en double aveugle randomisé à 5% on a montré que la techique rétrograde à J5 est meilleure que la double technique
    postérieure en 7 jours, significatif, et patati et patata, plein de
    chipotage (pour le patient, certes, mais c'est vraiment lourd ...), et
    si tu l'apprends pas tu finiras médecin du travail à Limoges ...

    Je me vois pas faire ça toute ma vie.

    Surtout que les études de médecine, tu vas de déception en déception :

    1) tu verras, réussis P1, c'est super dur et après ce sera la belle vie. FAUX !
    2)là en P2/D1, tu bachotes, mais à partir de la D2 t'apprendras la vraie médecine, ce sera beaucoup mieux, ils adorent tous ça ! FAUX !
    3) en D2, y'a + de travail, c'est fatiguant l'externat et les gardes, mais t'as pas encore ta méthode c'est normal.
    en D3 t'as les confs et 2 fois + de matières, mais tkt, bientôt ce sera l'internat et tout ça sera lointain souvenir ! FAUX !
    4) en D4, allez, tout le monde est passé par là, le CSCT, les concours blancs, les ECN, les choix de spé, c'est comme ta P1 mais après t'es salarié, fini les études, promis ! FAUX !
    5) interne : allez, tu travailles 80 heures par semaine pour un SMIC sur les 48 heures légales sans repos de garde, mais bon t'es pas encore habitué. Ok, t'as encore une pile de cours un DES à préparer, des articles à présenter, une thèse, un mémoire,
    mais tout le monde est passé par là, donc tu dois bien en etre capable, et après tes revenus vont très vite augmenter ! C'est que 5 ans de ta vie, t'es encore jeune !

    6) En résumé, la suite, sinon c'est trop long : voilà mon grand, tu as fini tes études depuis un moment et tu as 35 ans, reste plus qu'à vivre comme ça avec encore plus de stress, de la formation continue, des gardes, interdiction de tomber malade, les caisses d'assurance qui te taclent à droite et à gauche, pendant 30 ans ! (1, 2, 3 ... 30 !), enfin, si tu n'es pas d'ici là mort d'une crise cardiaque ou que tu te suicides comme certains de tes confrères .... Après tout, tu as choisi ce métier, cette vie, et médecin c'est une vocation, on ne choisit pas ça pour l'argent hein !

    Et là, la réplique du "jeune" diplomé : "si j'avais su ...".



    Tout ce que je sais c'est que j'aime beaucoup l'informatique (contrairement à la médecine qui n'a jamais été une vocation, mais plutot une curiosité intellectuelle, qui s'estompe face à ces chipotages).

    Voilà si quelqu'un a un conseil à me donner ce serait très encourageant :)

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  54. Après, l'hôpital est quand même un milieu très particulier, apparemment en libéral tu as plus moyen de t'éclater, et il n'y a pas cette pression de groupe. Mais bon comme de toute façon, peu de stages sont proposés en dehors de l'hôpital, ça reste difficile à appréhender.


    C'est vrai que tu soulignes des idées qu'on nous vend à la fac, qui se révèlent fausses pour la plupart d'entre nous ... Et si ça peut te rassurer, je ne trouve pas que tu sois pleurnichard ;) dire les choses, même si elles sont négatives, est parfois la solution pour engendrer de la réflexion voire des changements.


    Pour ma part, je ne peux que te conseiller d'aller voir les responsables de ton cycle - je ne sais pas quel est leur nom officiel, enfin la personne qui gère les étudiants de 2ème cyle - ils sont toujours à l'écoute et je pense qu'ils pourront répondre à tes questionnements ou du moins te conseiller. J'en ai fait l'expérience, et je les ai trouvés très à l'écoute, et pas forcément dans "c'est un coup de mou, accroche-toi et continue", ce qui de toute façon n'aurait rien changé dans mon cas.
    Après, ce n'est pas parce que tu ne veux pas forcément faire médecine toute ta vie qu'il ne faut pas finir les études et exercer un peu, la reconversion plus tard est toujours envisageable, de nos jours on n'est pas enfermés dans un métier pour toute notre vie. Malheureusement, on trouve peu de témoignages sur des étudiants en médecine ou des médecins qui ont changé de voie, alors qu'il y en a beaucoup plus qu'on ne le pense !!


    Bon courage pour cette période de réflexions, pas facile facile :)

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  55. C'est drôle comme les débats concernant ces études mettent enflamment les esprits ! Perso, je ne comprends pas ceux qui arrètent en cours de route. 3 ans d'externats ça passe vite, et tout dépend de l'objectif à l'ecn. Les places de santé publique et de médecine du travail restent toujours vacantes et permettent d'avoir un boulot avec des horaires de bureau, peu de stress, zéro gardes, et relativement intéressant. Et pour ça, il suffit de passer les exams, de se lever le matin pour aller en stage, jusqu'en début de D4, quitte à souffler ensuite et à aller à l'ecn " à la coule"...
    Je pense surtout que le problème vient de la motivation à vouloir faire ce métier et des erreurs d'orientations, souvent à cause du prestige un peu cheap des études de médecine (un stétho c'est vraiment classe oui oui) . Tu aimes faire des bijous, rien ne t'empêchait d'en faire un peu en même temps que les études (un peu), et un peu plus après.. Si c'est monter une boite qui te plait, dans ce cas tu aurais peut être du faire une école de gestion ou de commerce !
    En bref, je ne suis pas certain que ce soit la difficulté des études qui fasse arrêter,
    -ni le fait de ne pas voir de patient ( je m'occupe plus des patients en D4 qu'en D1, et alors en tant qu'interne j'imagine pas..!)
    -ni le manque de temps pour sa famille (cf spé médecine du travail, voir médecine g dans certaines condition de travail)
    -ni la charge de travail de P2-D1 (faut pas déconner, les cours sont optionnels, les stages c'est presque pareil)
    Bon , l'important c'est d'être heureux.

    ps : j'ai lu les commentaires suivants en diagonale, c'est surprenant !
    -le DCEM2inconnu, branlo de combat, voudrait un salaire de radiologue privé en bossant 35h/s. Il critique un hopital performant , qui fait de la recherche, et des PU qui racontent des trucs compliqués intellectuels, il voudrait prendre en charge une hémorragie méningée sans stresser, et que le bip ne sonne pas à 3h du mat.. une jolie série télé quoi ! Mais faire médecine du travail à limoge, surtout pas!
    -aza délire complètement... jusqu'à présent, personne n'a survécu à un cancer du pancréas grace à l'Euphytose et aux massages thai-chi. La lombalgie chronique est un diagnostic (oui oui), car il correspond à des symptomes. C'est une maladie qui emmerde tout le monde parce que la prise en charge comprend kiné, rééducation, psycho, antalgiques, et beaucoup de patient demandent surtout l'antalgique. Les indications chirurgicales existent, et sont limités.
    -Salomé confond l'orthodontie et la médecine.
    -Pomme paummée devrait manger correctemment et dormir correctement, c'est la clé de la réussite, et personne ne l'en empêche. Prendre quelques vacances avec l'argent du cesp (mais plutôt après les exams), et puis rester cool, choisir son futur cabinet, et attendre les dernier exams de D3 pour être tranquille !
    - tracy a passé 6 ans de sa vie sans se demander vers quoi elle allait.. mais dire "non" à ses parents à 24 ans c'est difficile !
    aller bisou (et bravo Loîs d'avoir arrêter en D2 et pas après... on n'en parle rarement dans les forum "démotivation d'externes", mais il y a quand même un type, juste derrière toi, qui n'a pas tenté sa chance parce que tu as dit "medecine" à ton choix post-concours.)

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  56. Coucou ! Je viens aux nouvelles. J'ai continué mon année en me motivant à fond, en ayant un rythme de vie régulier, etc. pour ne pas pouvoir me dire "Je craque parce que je ne prends pas le temps de vivre" mais, même comme ça, j'ai du mal. Je me sens frustrée car je m'éclate en stage mais je ne supporte pas les cours. Et j'ai du mal à me dire qu'il me "suffit" d'encaisser jusqu'à la fin de mes études pour que ça aille ensuite. Et, comme toi, à 18 ans, je voulais être médecin de campagne ; à 22 ans, j'en ai toujours envie mais je me rends compte que 80% médecins qui exercent dans les conditions qui me tentent sont au bord du burn out... Alors, certes, il en reste 20% qui vont bien. Mais bien que ça me fasse mal l'écrire, l'expérience a montré que je ne suis pas des plus résistants...
    Puis je m'éclate en stage parce qu'en tant que 3ème année, j'ai du temps à passer avec le patient. Les niveaux supérieurs ne font que passer. Je voudrais bosser en libéral mais, je vois les médecins que je connais, ils sont obligés de travailler à la chaîne aussi.
    J'adore le milieu médical mais être médecin pour voir défiler les patients, pour ne pas avoir le temps de me rendre compte ce qu'ils vivent, non merci.
    De même, aujourd'hui, je ne m'imagine plus remettre à mes 30 ans et des poussières mon premier enfant. Même si ça reviendrait au même si je devais reprendre des études alors que ça ne me posait pas de problème à 18 ans.
    Enfin, j'ai beau être super débrouillarde... J'ai déjà utilisé tous mes droits à la bourse. Si je dois partir ailleurs, il faudra que je me batte pour survivre : trouver du boulot dans une région pauvre en travail, bosser à côté de mes études... Et si c'était sortir d'une galère pour sauter dans une autre ?
    J'ai connu les fins de mois difficiles et c'était un réel soulagement de m'en sortir.
    En fait, mon problème majeur, aujourd'hui, pour décider quoi faire c'est que... Je ne sais pas quoi mettre au centre de ma vie. Je ne sais pas ce qui est le plus important pour moi.
    La sécurité ? Continuer médecine pour bénéficier de ma bourse et de revenus confortables à l'issue
    Ma tranquillité d'esprit ? Partir. Mon bonheur à court terme ? Partir
    Mon bonheur à long terme ? Bonne question.
    Ma vie pro ? Médecine. Un équilibre entre vie pro et vie perso ? Partir
    Et, comme tu le dis, le plus compliqué, ça doit encore être de se justifier derrière... ça fait 5 ans que mes proches sont derrière moi. Je sais que je dois penser à moi mais j'imagine déjà leur surprise et leur déception et, franchement, ça me rend un peu malade.
    Désolée pour le nouveau roman ^^

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  57. PS : Et je dé-teste depuis le début l'ambiance entre étudiants (je n'ai pas la "mentalité médecine" hyper-compétitrice et chacun pour soi donc je suis un peu toute seule dans mon coin). Et nos responsables pseudo-"très présents pour leurs étudiants" ont des sécrétaires qui refusent les rendez-vous pour "motif personnel". J'ai tenté le mail direct, pas de réponse.

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  58. Coucou,
    Désolée pour le temps de réponse si long (notre Mini-nous prend un peu de temps quand même hihi). Alors comment se passe cette fin d'année ?
    Je comprends tout à fait tes interrogations ... Tu réussis bien à cerner les différents enjeux. Après, il ne reste plus qu'à prendre une décision ... et c'est bien le plus difficile, on a peur de se tromper !
    Et super, les responsables des étudiants ... Tu as eu des nouvelles, ou toujours rien ?
    C'est vrai que c'est un milieu un peu de compétition, mais je t'assure qu'il y a des personnes géniales là au milieu, qui te ressemblent, je me suis fait des amis en or pendant ces études, avec lesquels je suis toujours en contact. Ça vaut le coup d'aller vers les autres, car il y a des pépites à découvrir ;)
    J'attends de tes nouvelles !

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  59. Hello,


    Je prends le temps enfin de répondre à ton commentaire. Je te remercie d'avoir donné ton avis, qui pour une fois n'abonde pas dans le même sens. Même si un peu plus de tact aurait été le bienvenu, tes remarques sont intéressantes. Je ne sais pas si tu attendais une réponse, mais je vais essayer de répondre à quelques points quand même.


    Après si l'objectif est d'avoir un boulot peinard, mais qui ne plaît pas, personnellement je ne vois pas l'intérêt de continuer : pour moi le travail n'est pas seulement un vecteur d'argent, on y passe beaucoup de temps dans une journée, alors si on a la possibilité de faire quelque chose qui nous plaît ... Autant la saisir, non ?
    Et franchement, pour ma part je ne pouvais pas me la couler douce, ça dépend des facilités de chacun, mais il fallait que je bosse beaucoup pour avoir la moyenne aux examens, ce n'était pas finger in the nose !


    Je suis d'accord quant au point de la motivation, quand je vois mes amies parler de ces études, de leur internat et de leurs patients avec passion, je me dis qu'il me manquait peut-être quelque chose.
    Par contre, pour moi ce n'était pas conciliable de faire des bijoux et ces études, car ma vie ne se limite pas qu'à ces deux choses, et je ne pouvais pas faire une croix sur le reste de ma vie privée, qui me prenait aussi du temps.
    Monter une boîte, j'ai découvert que ça me plaisait en le faisant, mais faire une école de commerce ne m'aurait pas du tout tenté. Et c'est quand même une boîte à petite échelle, vu que je suis seule.


    Après pour le fait de voir moins de patient, c'est plutôt de passer moins de temps de qualité, à leur écoute, j'entends. Et je suis loin d'être la seule à avoir cet avis.
    Pour le manque de temps avec sa famille, je n'ai pas très bien vécu nos premiers mois de mariage où je partais à 7h le matin et rentrais à 19h le soir ... Ce n'était pas ce que j'avais imaginé pour notre couple, et encore moins pour nos enfants. Il ne faut pas oublier que ce ressenti est complètement personnel, pour certains c'est la norme, pour d'autres c'est l'horreur. Nous n'avons pas tous la même sensibilité (et c'est le cas dans beaucoup de choses qui m'ont amené à prendre la décision d'arrêter ces études au final).


    Manger correctement et bien dormir ne sont malheureusement pas la clé de la réussite ... Certains suivant ce régime n'ont pas réussi, et d'autres dormant très peu et mangeant très mal cartonnent ... Je persiste à dire que nous sommes différents, et il n'y a pas de solution miracle à la réussite !
    Après je ne peux pas répondre à la place des autres pour les commentaires, mais tout n'est pas écrit ni dans cet article ni dans les commentaires, il y a des nombreux aspects qui ne sont pas évoqués, et certainement personnels. On chemine à un rythme et vers des endroits différents ...


    Pour la personne à qui j'ai piqué la place lors du concours de P1, j'y ai pensé, vraiment, j'ai culpabilisé, et je me suis dit que ça ne servait à rien, je n'allais pas m'enfoncer dans quelque chose qui ne me plaisait pas juste par hommage à cette personne ... qui n'aurait peut-être pas accroché non plus, et qui est peut-être (ou pas) plus heureuse aujourd'hui. Ça ne m'empêche pas d'être désolée pour ceux qui n'ont pas eu cette chance d'essayer, comme nous, c'est vrai.

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  60. Gretel Delattre27 mai 2015 à 20:55

    tu n'as pas abandonné médecine.... tu as été promue à un poste bien plus important!

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  61. Coucou,

    Pas de souci, aucune obligation de réponse ^^ et encore moins de délai.

    Prendre une décision est difficile, s'y tenir encore plus. J'ai pris au moins 5 fois la décision (si on peut parler ainsi, du coup...) de continuer rien que cette année scolaire et me voilà encore en plein doute. La période n'aide pas, je suis à quelques jours de mes partiels.
    A cause de mes troubles d'angoisse, je n'ose pas me confronter à mes cours. Je procrastine. Puis je me retrouve en période de révision à devoir tout découvrir. J'angoisse, je ne réussis pas à m'y mettre, etc. J'ai essayé de me forcer à m'y mettre, de m'enfermer sans distraction, sans résultat... La motivation n'est plus là. Et même quand je suis bien préparée, crise d'angoisse devant ma copie, bonjour le 5 et les rattrapages... Une vraie spirale d'échec.

    Ce n'est pas la faute de mon cursus mais il n'aide clairement pas.

    Pas de nouvelles de mes responsables, non. Je n'ai pas insisté, ceci dit car, quelque part, ne pas avoir de nouvelle "m'arrangeait" car je ne savais pas trop quoi leur dire, comment, etc. Je suis plutôt pudique sur l'expression de tout ça, je me "lâche" ici mais sinon, je suis assez discrète sur le sujet.

    Pour les pépites, je n'en doute pas, j'ai même eu la chance d'en rencontrer certaines. Néanmoins, ils ne suffisent pas à "anéantir" la mauvaise ambiance. En soi, ça ne me gêne pas mais ajouté au reste, ça finit vraiment de me déprimer.

    J'ai du mal à me poser la bonne question, toute seule, dans son coin. Dès que je me pose la question : "est-ce que j'arrête ou est-ce que je continue ?", je suis parasitée par des tonnes d'autres préoccupations "Ma famille va être si déçue" (et elle le sera...), "Et dire que telle et telle personne croyaient en moi.", "Mais pour faire quoi ?". Surtout que je me retrouverais sans le sou (et même avec des dettes, puisque CESP à rembourser...). Pas exactement le début de nouvelle vie rêvé.

    J'aimerais, comme toi, pouvoir en parler avec mes proches. D'ailleurs, si ce n'est pas indiscret, comment avaient-ils réagi ?

    Pour ma part, je n'en parle pas à ma famille, qui ne comprendrait pas et qui serait sûrement déçue et en colère (pour mes parents, supports financiers avant CESP et émotionnels à chaque fois que je les appelle en pleurant...), ni à mes amis qui me disent "mais tu as les capacités pour" (oui mais, parce que j'ai les capacités, je dois me pourrir la vie à pleurer tous les mois parce que je suis à bout ?), etc.
    Il n'y a que deux amies très proches et mon copain pour m'aider dans cette réflexion... Et, bien qu'ils essayent, ils n'aident pas toujours, puisqu'ils pensent que c'est "juste" que j'ai besoin d'être rassurée quant à mes capacités alors que pas du tout.


    Ah, et je suis déjà bonne pour les rattrapages cette année, penser à passer cet été de plus à réviser me déprime.

    C'est bête mais j'aimerais avoir une "révélation", un "truc" qui me dira ; mais oui, c'est évident, je dois continuer / arrêter !

    Bref, pas beaucoup de progrès, donc...



    PS : En regardant, je vois que tu m'as répondu hier ^^ Un signe que j'allais revenir ?

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  62. Tout dépend du point de vue ;)
    Après ce que je crois, c'est qu'on décide d'être heureux, où que l'on soit, quoi que l'on fasse ! On a tous un cheminement différent, parce qu'on est des personnes différentes, c'est ça qui est chouette :)

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  63. Wow je te trouve très courageuse. Suivre son coeur ce n'est pas facile tous les jours et on paie de notre chair...

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  64. Oui, et il y a toujours le risque de ne pas faire le bon choix et de le regretter ensuite ... C'est assez compliqué quand ça concerne quelque chose d'aussi important que le métier :)

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