vendredi 18 mai 2018

Concilier maternité et entreprise : mission impossible ?

J'avoue que ça fait quelques temps que cet article me trotte dans la tête. J'avais prévu de m'occuper de la partie administrative de mon entreprise ce soir, mais je viens de lire l'article de ma copine Manon Mon désir d'enfant et l'entreprenariat. J'ai envie de réagir, pas forcément comme une réponse directe mais plutôt comme un point de vue assez différent sur le sujet de la maternité et de la micro-entreprise.
Je précise que ce que je vais expliquer est ma façon de voir, après plusieurs années de cheminement, que je ne veux juger personne et que j'espère également que ça ne vous blessera pas. Par contre, je serai ravie d'échanger avec vous dans les commentaires si certaines choses vous font réagir ! :)


Avant d'aborder le sujet de la conciliation des enfants/d'une famille et d'une entreprise, je vais peut-être rapidement brosser le tableau de base : Loïs, 28 ans, mariée depuis 6 ans, j'ai créé mon entreprise il y a 5 ans, nous avons eu Nathan qui a maintenant 3 ans et Albane qui a 15 mois. Depuis que je suis ado, j'ai su que je voulais des enfants, et je suis reconnaissante qu'on ait pu fonder notre petite famille.

Il s'est passé deux années complètes entre le début de mon entreprise Les Bijoux de Loïs et l'arrivée de notre premier enfant. J'ai par conséquent eu le temps de lancer ma communication, de publier de nombreux articles sur mon blog, d'expérimenter des techniques diverses de création. Je suis maman et entrepreneur mais ce n'est pas une reconversion suite à la maternité. J'ai donc connu l'avant-enfants et l'après-enfants.


En soi, on ne serait pas contre avoir d'autres enfants, mais je ne me sentais pas vraiment pouvoir gérer tout à la fois : entreprise, enfants, mari, et nos autres précieuses relations. Vous connaissez ce sentiment de tout vouloir faire à la fois, mais de le faire à moitié ? Ces derniers temps, j'ai beaucoup réfléchi et je me suis remise en question (oui, encore, c'est une habitude récurrente chez moi).

J'ai beaucoup investi financièrement mais surtout moralement dans mon entreprise, j'y ai passé des heures et des heures, j'ai travaillé dur et tard, je me suis impliquée à fond. Je suis fière de ce que j'ai accompli, d'avoir rendu des clientes heureuses, d'avoir trouvé des collègues entrepreneurs qui sont devenues mes amis, d'avoir perfectionné mes techniques. Et ce pourquoi j'aime ce métier, même si je change mon regard sur lui, c'est que je peux être autre chose que mère et épouse, créer quelque chose de très différent, changer d'univers.
Mais quelque part, je sais que je ne pourrai pas avoir des enfants toute ma vie, que quand ils sont petits ça passe très vite, et que c'est certainement dans la petite enfance qu'ils ont un besoin accru de ma présence.
Et à la fois, je me dis que je n'ai pas envie d'arrêter mon entreprise, parce que même si j'adore mes enfants et mon mari, j'ai besoin d'avoir d'autres projets. J'ai par contre envie de concilier les deux, mais d'une manière qui me convienne.

En fait j'ai en tête cette maman idéale, qui a fait de magnifiques enfants, qui a une superbe maison bien rangée digne de Pinterest, qui passe de merveilleux moments paisibles avec sa progéniture et cuisine de bons petits plats pour toute la famille. Sans oublier d'avoir du temps de qualité avec son mari, de sortir dans le dernier resto huppé et de boire un verre avec les copines. Et par dessus ça, cette maman idéale gère son entreprise d'une main de maître, est connue dans toute la France et gagne largement 3000€ par mois.
Et ces derniers temps, je me suis pas mal mis la pression pour essayer d'y ressembler. Alors je ne sais pas comment se déroule votre quotidien, mais pour moi, c'est un peu compliqué de correspondre à ce modèle imaginaire ... Dans une journée-type qui se passe bien, je mène le mari au travail et le grand à la crèche, puis de 9h à 13h j'alterne entre ranger/préparer les repas/faire les courses/faire le ménage/lancer et étendre les lessives/jouer avec Albane. Bien sûr, ça varie suivant les jours, je ne fais pas tout ça en 4 heures. Ensuite vient le moment béni de la sieste (qui est enfin à peu près fixe maintenant), où j'ai 1h30 voire 2h dans l'idéal pour travailler pour mon entreprise. Ensuite, je continue les tâches sus-nommées, on goûte puis on part chercher les hommes de la maison. S'en suit le moment plus speed de la journée avec la préparation du repas, le bain, le repas, le coucher, et à 20h30 les enfants dorment. C'est donc le moment du dilemme entre passer du temps avec mon mari chéri ou travailler pour mon entreprise ... (et en rédigeant cet article, je suis tombée sur celui des Fabuleuses au foyer, tout à fait dans mon questionnement !).


J'ai l'impression de cumuler deux boulots à plein temps, celui de mère au foyer MAIS en même temps d'entrepreneur avec obligation de résultats ... J'ai conscience que c'est principalement une pression que je me mets moi-même.
Mon mari étant ingénieur et salarié, nous avons largement de quoi vivre avec son seul salaire (même si nous sommes dans les revenus classés très modestes) car nous dépensons peu. Du coup, je n'ai pas une obligation d'entrée d'argent pour qu'on puisse manger tous les mois. Je n'ai pas besoin d'être indépendante financièrement, car nos comptes sont communs, et j'avoue n'avoir aucun souci avec le fait que ce soit mon mari qui apporte l'argent pour toute la famille. Je ne me sens pas du tout vivre à ses dépends, car nous sommes dans une relation équilibrée où nous partageons les rôles. Et en ce moment, j'ai à cœur de m'occuper plus précisément de nos enfants. Je ne sais pas si c'est bien clair, et je me doute bien que vous ne partagez pas toutes et tous le même avis, mais voilà comme nous fonctionnons. Honnêtement, je ne me soucie pas de la retraite, car d'une part nous gardons de l'argent de côté, et d'autre part la retraite n'existera certainement plus dans 30 ans.

Alors pourquoi autant de pression de rentabilité ?
Je crois que j'ai envie de faire partie de celles qui réussissent. Parce que l'argent que je gagne est un indicateur de la réussite de mon entreprise. Sauf qu'en fait, je crois que ce n'est pas la bonne façon de voir. Si j'arrive à gagner 1000€/mois mais que je suis exténuée, que je cours après le temps, que je pense toujours à mon boulot, est-ce que ça vaut le coup ? Certaines diront que oui, moi je dis que non, pour moi. C'est un peu comme la nourriture en fait : je préfère la qualité à la quantité. Je préfère des journées apaisées et peu d'argent, que des journées folles et "beaucoup" d'argent. Je suis en travail sur moi-même pour m'éloigner de ma pensée culturelle "la réussite passe par l'argent".
Est-ce que je ne rêve pas également de gloire ? De reconnaissance ? Ça serait tellement valorisant d'être reconnue partout en France, voire à l'étranger, de faire des stages dans divers lieux, de produire des bijoux ou tableaux qui deviendraient presque célèbres, d'entendre parler de moi dans les journaux. Mais je me rends compte que même si sur le coup, ça peut apporter de la fierté pour moi ou pour mes enfants, ce n'est pas ce qui reste au final.
Je souhaite plutôt passer plus de temps dans les relations, pour que notre mariage soit durable et joyeux, avec plein d'amour. Je préfère être plus douce et plus impliquée dans la vie de mes enfants.


En fait cet article m'a fait réfléchir à qui je suis et qui je veux être pour ma famille, et je vais parler ici de quelle mère je souhaite être pour mes enfants. J'essaie d'imaginer leur ressenti, en m'appuyant sur ce que j'ai vécu en ayant la chance d'avoir une maman au foyer.

J'imagine que la santé de mes enfants sera meilleure si je leur donne mon lait longtemps, si je leur prépare des plats que je cuisine moi-même, si on récolte nos fruits et légumes et qu'on mange notre propre pain.
J'imagine que mes enfants se souviendront des temps de jeux ensemble, des poules dans le jardin, de la douceur du temps qui passe en famille, des histoires sous la couette, des constructions dans la véranda.
J'imagine que mes enfants seront influencés par mon comportement, si je suis heureuse dans mon quotidien, si je chante en balayant, si je me sens à ma place et que je ne me plains pas.
J'imagine que mes enfants seront ouverts à l'art, à la cuisine, à la musique, parce qu'on aura souvent créé ensemble, qu'on aura appris les uns des autres, qu'on se sera aidés mutuellement.
J'imagine que mes enfants se souviendront des copains qu'on invite, des balades entre amis, des temps de qualité avec nos familles.
J'imagine aussi que nous serons des exemples avec mon mari, qu'ils verront un amour qui dure, un amour qui aura valu des sacrifices et des remises en question, mais un amour qui grandit et qui est stable.


C'est vrai que mes enfants pourraient être fiers de ma réussite sociale, que je sois une super-maman et super-entrepreneur à la fois, mais à quel prix ?
Peut-être que je ne suis pas assez organisée, pas assez combattante ou acharnée du travail, mais j'avoue que mes journées sont déjà énormément remplies. Alors je ne souhaite pas me mettre une pression supplémentaire, faire garder mes enfants 6 jours/7 et partir tous les weekends sur les marchés. Si j'ai quitté le monde de la médecine, ce n'est pas pour bosser 80h/semaine et en plus gagner 10 fois moins. J'aime mon métier de créatrice et chef d'entreprise, mais personnellement je préfère accorder plus de temps à ma famille. C'est mon moyen de les aimer :)

En fait avec le recul, je vois que je traverse différentes phases : parfois je veux accorder énormément de temps à ma famille, puis parfois j'ai envie de passer plus de temps à travailler. Et ces phases vont et viennent, cycliquement. Parce que c'est un équilibre difficile à trouver, que je ne pense pas encore avoir atteint. Les enfants grandissent vite, et notre mariage a besoin d'être consolidé aussi : ce ne sont pas des choses que je souhaite remettre à plus tard.

Je voulais également rebondir sur la fameuse question de "Combien coûte un bébé ?", sans entrer dans le débat de ce que les bébés peuvent nous apporter ou même coûter moralement et physiquement. Je veux apporter notre expérience du point de vue financier, qui n'est pas vraiment habituelle.
En fait, je m'aperçois qu'on est très normés par la culture de notre pays. Donc il faut prévoir le lait artificiel, les couches, la chambre de meubles neufs et design, avec les décos murales assorties, la poussette dernier cri, les jouets et livres à la fois sobres et intelligents, les habits modernes des magasins, les petits pots de purée, le parc, le transat ...
S'il y a bien une chose que nous avons appris avec l'arrivée de nos enfants, c'est que TOUT peut être remis en question. C'est à la fois fatigant de devoir réfléchir souvent, mais aussi intéressant et gratifiant de découvrir qu'il y a d'autres manières de faire. Et d'autres manières qui sont assez opposées car plutôt dans un courant de slow-consommation, une consommation douce et réduite si vous voulez. Donc en fait, un mode de vie qui coûte vraiment, vraiment moins cher que ce à quoi on peut s'attendre.


Si l'on reprend tous ces points de choses "essentielles", voici comment nous l'avons vécu en pratique. J'aborde essentiellement le côté financier et j'essaie de ne pas m'éloigner sur les sujets écologiques/éthiques même s'ils nous tiennent à cœur.

 - nous ne sommes jamais allés dans un magasin de puériculture, et j'ai acheté un seul pyjama neuf pour chacun de mes enfants (car ils étaient assortis et que c'était trop mignon). Je ne dis pas que je ne trouve pas les petits habits trop beaux, car les rares fois où je vais dans des magasins d'habits, tout me fait envie, mais je ne souhaite rien acheter car je pense aux coûts humain et écologique qui se cachent insidieusement derrière. En Ressourcerie ou à Emmaüs, on trouve des merveilles (entre 0,50 et 1€), des habits de marque, peu portés, en très bon état.

- nous n'avons jamais acheté de lait artificiel : nos deux enfants ont été exclusivement allaités jusqu'à 6 mois, où nous avons commencé à introduire des aliments en complément des tétées. L'allaitement de Nathan s'est poursuivi jusqu'à ses 20 mois. Par la suite, nous ne lui avons pas donné de biberon car nous n'en voyons pas l'intérêt, il déjeune de pain et confiture avec une tisane ou un jus de fruit. Je précise qu'il a d'autres apports laitiers qui sont largement suffisants. Albane a 15 mois et est toujours allaitée. Et pourtant, sachez que j'ai vécu deux allaitements compliqués, j'ai à peu près testé tous les petits et gros soucis possibles, j'ai pleuré, j'ai serré les dents, j'ai parfois hurlé mais ça n'a jamais duré longtemps, et c'était si peu par rapport à tout ce que ça nous a apporté ! L'allaitement est possible pour 99% des femmes, on entend malheureusement énormément de choses fausses sur l'allaitement, mais il existe des consultantes en lactation qui sauront vous donner les clés nécessaires (comme Etiennette Noalhyt, lien non sponsorisé).

- nous n'avons jamais acheté de petits pots de purée ou compote : j'ai découvert la DME (Diversification Menée par l'Enfant) lors de ma première grossesse, qui consiste à faire découvrir les aliments à l'enfant sous leur vraie forme. Nos enfants ont goûté fruits et légumes entiers, cuits ou crus, et très tôt ont mangé les mêmes repas que nous (10 mois pour Nathan et 8 mois pour Albane). Donc pas de frais de ce côté-là, sans parler du gain de temps car je n'ai pas eu besoin de préparer des repas différents pour les bébés. Ils mangent plutôt bien et varié, même si ça fait des phases. Si vous voulez vous renseigner en profondeur sur le sujet : Diversification Alimentaire.


- nous avons beaucoup porté nos bébés : nous avons acheté notre première poussette (à 5€ sur un vide-grenier) quand Nathan avait à peu près 18 mois. Jusque-là, nous avons fonctionné uniquement en écharpe/porte-bébé physiologique, mais étant enceinte, ça devenait plus compliqué pour moi de le porter lui + le sac de provisions au marché ! Je ne me souviens pas une seule fois avoir regretté de ne pas avoir de poussette. Nous avions une nacelle d'occasion qui a servi de lit à nos bébés jusqu'à leurs 6 mois, puis ils ont eu un lit à barreaux classique (pour le coup, nous avons testé le cododo et le matelas par terre mais ça n'a pas fonctionné donc nous sommes plutôt traditionnels de ce côté). Une écharpe de porte ou un porte-bébé (je vous déconseille de les acheter en magasin de puériculture, ils sont réellement anti-physiologiques) coûte cher, entre 80 et 150€, ce qui est un investissement en plus du cours de portage qui me paraît indispensable. Mais si on compare au prix d'une poussette neuve, entre 400 et 800€ pour du moyen de gamme, ça vaut le coup ...

- nous avons acheté 4 paquets de couches jetables. Pour nos deux enfants. Et encore, parce que notre dernière a depuis quelques mois des phases de fesses rouges et que nous lui en mettons la nuit. Mais sinon, nous fonctionnons uniquement aux couches lavables, trouvées d'occasion sur Le bon coin ... Je pense que si j'ai déboursé 300€ au total, ça sera déjà beaucoup ! On nous fait croire que c'est indispensable de passer par la case "je dépense 370€/an en moyenne pour acheter des couches jetables". En plus, je préfère passer un peu de temps à laver des couches, même si c'est un peu contraignant, que de m'engouffrer dans ce qui est à mes yeux une catastrophe écologique. Nous pratiquons également l'HNI (hygiène naturelle infantile), qui en très résumé est un accompagnement du bébé pour faire ses besoins quand il en a envie ... Et qui du coup évite de salir et donc de laver un bon nombre de couches ;) Les lingettes jetables n'ont jamais mis le pied chez nous, nous utilisons des lingettes lavables ou de simples gants de toilette qui sont parfaits. Je fabrique du liniment avec juste de l'huile d'olive et de l'eau de chaux, ce qui revient à 3 fois moins cher que du liniment acheté.


- nous n'avons pas acheté le pack complet de la chambre parfaite de bébé, parce que nous n'en avions pas réellement besoin. Et aussi parce que nous n'avions pas envie de faire dormir notre bébé dans un environnement de COV (composés organiques volatiles) issus du traitement des meubles. Les chambres de nos enfants sont un peu dépareillées, pas du tout épinglables sur Pinterest, mais ça tombe bien car ça nous convient ! Une commode nous sert de table à langer, le lit est celui de mes frères et sœur, il y a une caisse de livres et une autre de jouets. Et ça nous suffit, car en fait nous passons beaucoup de temps dans la pièce de vie.

- nous achetons beaucoup d'occasion : j'aime énormément lire, et c'est une chose que je souhaite transmettre. Je suis ravie de constater que Nathan est sur la même voie, et j'avoue que je me fais plaisir en achetant des livres d'occasion très régulièrement. J'ai commandé quelques ouvrages en librairie, car impossibles à trouver ailleurs, et je suis très contente de l'avoir fait car Nathan les a beaucoup aimés. Nous avons aussi un abonnement à la bibliothèque. Je trouve beaucoup de jeux et jouets en Ressourcerie, et mes parents en font aussi quelques uns. On se fabrique quelques activités ludiques (coup de cœur sur le riz coloré à transvaser), et on demande aussi des jeux de bonne qualité lors des Noëls ou anniversaires. N'ayant pas la télé et pratiquant le zéro écran avant 3 ans, nos enfants ne sont pas soumis aux diktats de la mode des dessins animés et ne réclament rien pour le moment.

Je reconnais cependant que nous avons eu le privilège de récupérer énormément de choses de mes parents (nacelle, lit, chaise haute, lit pliant entre autres), mais qui sont aisément trouvables sur Le bon coin à petit prix. Des amis nous donnent également de temps en temps des jouets ou du matériel, ça nous apprend à savoir recevoir et aussi à donner à d'autres par la suite. Je trouve que c'est une chouette valeur !
Un autre point important à mes yeux est que faire ces changements prend du temps, car il faut renouveler ses habitudes, se renseigner, comparer, tester.
Certaines choses prennent plus de temps à faire qu'une éducation classique, mais c'est juste incomparable par rapport au confort, aux bienfaits, à l'éthique et aussi au budget qui s'en trouvent améliorés !


Je veux également apporter une notion apprise lors de mes études de médecine, et qui me semble importante : la fertilité féminine commence à décroître à partir de 25 ans. Je ne dis pas du tout ça pour une quelconque forme de pression ou de chantage, mais c'est un fait établi qu'il faut entendre. Il y a beaucoup de couples qui rencontrent des difficultés à avoir un enfant, et parfois l'âge peut être un frein.

Pour conclure cet article très long, il est important que vous soyez épanouie là où vous êtes. Si vous voulez à tout prix être mère au foyer mais que vous vous apercevez que ça ne vous convient pas, c'est le moment de faire des compromis ... car je suis sûre que vos enfants préféreront une maman heureuse plutôt que frustrée ! Et le raisonnement s'applique également dans l'autre sens, si vous avez l'impression de courir tout le temps pour pouvoir jongler entre vie familiale et vie professionnelle et que ça ne vous convient pas ... Alors vous pouvez réfléchir à des solutions moins stressantes.
Je suis consciente que ce que j'écris est difficilement applicable pour des mamans solos, mais je veux parler de ce que je connais. Je redis bien entendu qu'il s'agit d'un point de vue et non de la vérité :)

Pour moi, mon ressenti en ce moment est que ma réalisation de moi-même ne passe pas par la réussite de mon entreprise, ni par mes enfants d'ailleurs, mais par l'amour que je peux apporter et le temps que je peux donner. Et il se trouve en l’occurrence qu'en ce moment, ma famille a particulièrement besoin que je sois présente et en bonne forme mentale. C'est un cadeau important que je veux leur faire ! Donc je lève un peu le pied, tant pis si je suis moins régulière sur les réseaux et dans ma production. Chaque chose en son temps :)


Je vous invite à réagir dans les commentaires, partagez vos astuces d'organisation ou votre propre expérience avec nous !

(Les photos estampillées sont d'Alexandre Bienfait, réalisées en famille l'été dernier)

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